Bon de 91% des Cyber-attaques dans le monde en 2013 !
Les cyberattaques ciblées ont bondi de 91% dans le monde en 2013, et en France ce sont surtout les PME qui sont visées en tant que portes d'entrée vers les plus grands groupes, selon le rapport annuel de la société américaine de sécurité informatique Symantec.
Alors qu'elles avaient progressé de 42%
entre 2011 et 2012, les attaques ciblées - visant des personnes, des
entreprises, un secteur ou un gouvernement - ont enregistré une croissance de
91% pour la seule année 2013. Ces attaques ont aussi "duré en moyenne
trois fois plus longtemps qu'en 2012", selon le rapport publié mardi.
"C'est le grand tournant de ces dernières annnées, passer d'attaques
envoyées sur des dizaines de millions d'ordinateurs, à des attaques où la cible
est choisie en fonction de ce que l'on recherche", résume à l'AFP Laurent
Heslault, directeur des Stratégies sécurité chez Symantec.
Les cybercriminels visent essentiellement deux types de professions: les
assistants personnels et les spécialistes des relations publiques, "afin
d'accéder aux données de personnes au profil plus intéressant, telles que des
célébrités ou des chefs d'entreprise", souligne le groupe. Coordonnées
bancaires, données commerciales, propriété intellectuelle, informations gouvernementales:
"en 2013, le nombre de violation de données a augmenté de 62% par rapport à 2012,
avec plus de 552 millions d'identités exposées, ce qui prouve que la
cybercriminalité reste une véritable menace pour les particuliers et les
entreprises", résume Symantec.
Le rapport insiste sur le fait que huit attaques de grande ampleur, causant la
perte de dizaines de millions d'enregistrements de données, ont été recensées
en 2013, alors qu'en 2012 "une seule attaque avait pris les mêmes
proportions". Concernant la France, le pays se classe au 15ème rang
mondial des pays "où la Cyber-criminalité est la plus active", en
progression d'une place sur un an, tandis que les Etats-Unis, la Chine et
l'Inde occupent respectivement les trois premières places.
Fait distinctif dans l'Hexagone, les attaques ciblées visent "en très
grande majorité (77%) les PME et petites organisations de moins de 250 employés
avec, en premier lieu, des secteurs comme les administrations, l'industrie et
la banque/finance/immobilier.
"Ces petites structures constituent une porte d'entrée vers
de plus grandes entreprises avec lesquelles elle travaillent. Elles sont
souvent moins sensibilisées aux risques et moins protégées, et sont donc des
cibles plus faciles", explique Laurent Heslault.
Outre l'évolution des attaques vers les mobiles et les tablettes, Symantec
alerte également sur la cible que constituent les objets connectés: "on
s'attend à une vague d'attaques, beaucoup de ces appareils ne sont pas ou peu
sécurisés", résume M. Heslault.
Source AFP
Les cybercriminels visent essentiellement deux types de professions: les assistants personnels et les spécialistes des relations publiques, "afin d'accéder aux données de personnes au profil plus intéressant, telles que des célébrités ou des chefs d'entreprise", souligne le groupe. Coordonnées bancaires, données commerciales, propriété intellectuelle, informations gouvernementales: "en 2013, le nombre de violation de données a augmenté de 62% par rapport à 2012, avec plus de 552 millions d'identités exposées, ce qui prouve que la cybercriminalité reste une véritable menace pour les particuliers et les entreprises", résume Symantec.
Le rapport insiste sur le fait que huit attaques de grande ampleur, causant la perte de dizaines de millions d'enregistrements de données, ont été recensées en 2013, alors qu'en 2012 "une seule attaque avait pris les mêmes proportions". Concernant la France, le pays se classe au 15ème rang mondial des pays "où la Cyber-criminalité est la plus active", en progression d'une place sur un an, tandis que les Etats-Unis, la Chine et l'Inde occupent respectivement les trois premières places.
Fait distinctif dans l'Hexagone, les attaques ciblées visent "en très grande majorité (77%) les PME et petites organisations de moins de 250 employés avec, en premier lieu, des secteurs comme les administrations, l'industrie et la banque/finance/immobilier.
"Ces petites structures constituent une porte d'entrée vers de plus grandes entreprises avec lesquelles elle travaillent. Elles sont souvent moins sensibilisées aux risques et moins protégées, et sont donc des cibles plus faciles", explique Laurent Heslault.
Outre l'évolution des attaques vers les mobiles et les tablettes, Symantec alerte également sur la cible que constituent les objets connectés: "on s'attend à une vague d'attaques, beaucoup de ces appareils ne sont pas ou peu sécurisés", résume M. Heslault.
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